27.5.2014
Vous avez certainement déjà été visé par un scam sans le savoir. On connaît les spams (ou pourriels), des des messages indésirables envoyés en masse et de manière arbitraire. Ils sont horripilants, certes, mais inoffensifs, même s’ils sont punissables d’une amende ou d’une peine d’emprisonnement. Le scam, lui, est un spam doublé d’une véritable escroquerie, puisqu’on tente de vous soutirer des informations ou de l’argent.
La version la plus connue est celle où le filou demande de l’aide pour effectuer un transfert d’argent issu d’un héritage, de fonds en déshérence, etc., en échange de quoi, il offre un pourcentage sur la somme qui sera transférée. Il n’y aura jamais de transfert; en revanche, il vous sera demandé d’avancer à plusieurs reprises des sommes d’argent pour couvrir les frais du transfert (de la banque, du notaire, un pot-de-vin).
L’escroquerie existe sous d’autres formes: le charlatan prétend s’exprimer au nom d’un organisme gérant des jeux de loterie et vous fait miroiter un avenir de millionnaire, quand il ne se fait pas passer pour un vendeur de voitures ou un loueur d’appartements qui exige une avance, souvent via Western Union, pour obtenir l’objet convoité. Un scam peut aussi vous prendre par les sentiments: l’escroc prend alors la forme d’un amoureux transi qui vous réclame de l’argent ou d’un ami en difficulté à l’étranger à la suite d’un vol.
L’argent n’est pas le seul nerf de la guerre, les données sensibles sont aussi très convoitées (mots de passe, comptes en banque). Ces escrocs se connectant en général depuis des cybercafés étrangers, il est très mal-aisé d’obtenir condamnation voire réparation. Le meilleur moyen pour éviter ces arnaques est donc de les reconnaître pour les éviter et de ne pas céder à des e-mails et à des petites annonces trop alléchants.