12.9.2017, Aude Haenni / Les Neuchâtelois ont eu à juger un produit de grande consommation sur plusieurs critères. DR
Au cœur des manifestations sur le terroir de l'automne, passants et visiteurs sont mis à contribution par la FRC, qui leur propose ici d'apposer une petite griffe, là de soumettre leurs papilles à une épreuve gustative. Premier volet: balade en terres neuchâteloises.
Si la grisaille était présente samedi 9 septembre au Marché du terroir à Neuchâtel, la dégustation à l’aveugle de compotes de pommes sur le stand de la FRC a apporté un peu de douceur à une centaine de curieux testeurs. Ce test grandeur nature a permis de mettre en compétition plusieurs produits de la grande distribution. «Certains échantillons ont été qualifiés de goutus et avec du caractère, d’autres ont été trouvés trop sucrés ou au contraire insipides. L’un des passants a même comparé un produit à de la compote d’hôpital!», raconte Rachel Bieri, bénévole sur le terrain.
Quels qu’aient été les avis sur la question, la motivation a régné sur le stand. Non seulement pour ceux qui se sont mis dans la peau de testeurs FRC, mais aussi pour les signataires de la pétition intitulée «Je veux savoir d’où vient ce que je mange». Qu’il s’agisse de pommes ou d’autres fruits et légumes, les consommateurs veulent connaître la provenance des denrées qu’ils achètent. «La transparence sur les produits alimentaires est un thème important dans leur quotidien », souligne Raymonde Richter, présidente de la FRC Neuchâtel, ravie que les diverses actions du stand ait reçu un accueil aussi positif.

D’abord on goûte…

Ensuite on signe la pétition FRC.
La FRC attend encore le grand public à Bulle pour prolonger l’expérience. Test XXL et récolte de signature pour notre pétition sont à nouveau au programme, ainsi que l’exposition itinérante sur les labels régionaux. Des labels par ailleurs bien précieux pour réaliser une bonne compote de pommes!
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