20.3.2019
L'application de la FRC est disponible et connaît un grand succès. Voici la liste des questions récurrentes.
- Questions générales
- Scan
- Substances
- Produits affichés
Questions générales
Un vendeur me demande de ne pas faire de photos dans l’enceinte du magasin. En a-t-il le droit?
Oui, chaque enseigne a sa politique propre en la matière, et une marge d’appréciation peut être laissée au vendeur au cas par cas. Ce n’est évidemment pas la même chose de photographier la composition d’un produit ou son étiquette que de faire des selfies dans lesquels on reconnaît des collaborateurs ou des clients en arrière-plan. Nous allons néanmoins attirer l’attention des distributeurs sur ce point. Plus d’informations dans cet article.
Pourquoi l’app ne signale-t-elle pas des substances que je soupçonne d’être nocives?
L’application traque les molécules dont le risque pour la santé est avéré scientifiquement. Cela peut paraître étonnant de voir la vaseline parfois signalée et parfois pas, par exemple, mais c’est parce que le risque n’est présent que lorsqu’elle est ingérée. Idem pour des produits qui se rincent ou non, l’exposition n’est pas la même. C’est la problématique du lion: il est dangereux mais le risque est très différent si l’on se trouve à l’intérieur ou à l’extérieur de la cage. L’application est extrêmement précise pour éviter justement tout débat sur la qualité de la littérature scientifique prise en compte: le but final est de faire retirer ces substances du marché, et donc d’éviter toute discussion sur la réalité de l’exposition.
Pourquoi avez-vous besoin d’argent?
Une campagne de crowdfunding a permis de lancer l’achat de l’application à nos homologues français. Et de la rendre utile aux consommateurs suisses.
Maintenant, l’entrée, le maintien et la mise à jour des produits a un prix. Raison pour laquelle nous sollicitons les dons.
Pourquoi ne peut-on pas installer l’application sur les anciennes versions de iOS et Android?
Pour des raisons techniques, il a fallu utiliser les derniers outils de développement qui permettent de scanner et de lire les codes-barres. Or Google et Apple ont décidé de ne pas rendre ces outils compatibles avec les anciennes versions de leur système d’exploitation. Nous regrettons ce choix mais n’avons hélas aucune possibilité de le contourner.
Scan
Je n’arrive pas à prendre en photo les produits
Dans un premier temps, vérifiez que vous avez bien accepté l’accès de notre application FRC Cosmétiques à l’appareil photo de votre smartphone.
Puis-je signaler un produit sans code-barres?
Malheureusement notre application est fondée exclusivement sur les codes-barres (ou codes EAN) qui nous permettent de répertorier les produits. Veillez à ne pas jeter les emballages trop rapidement, le code-barres figurant parfois sur la boîte plutôt que sur l’emballage.
Substances
Pourquoi ne pas avoir intégré les critères environnementaux?
Dans un premier temps, nous avons choisi de nous concentrer uniquement sur les ingrédients nocifs pour la santé. Etablir un risque environnemental demande de bonnes connaissances sur le danger d’une molécule ainsi que sur les doses retrouvées dans différents milieux. Nous sommes en train de travailler pour déterminer les risques et commençons à intégrer ces critères dans nos tests. Nous n’excluons pas de les ajouter à l’avenir dans l’application.
Pourquoi les sels d’aluminium sont-ils classés «vert»?
Pour sélectionner les substances indésirables, nous avons, en collaboration avec l’association française UFC-Que Choisir, rigoureusement passé en revue la littérature scientifique. Nous avons retenu dans la liste uniquement des composés unanimement ou majoritairement considérés comme nocifs pour la santé. Cyclopentasiloxane, BHA, butylparaben, triclosan en font partie. Pour les sels d’aluminium, en revanche, il n’y a aujourd’hui aucun consensus quant à leur rôle possible dans le développement de cancers du sein. Tant la FRC que les autorités sanitaires suisses et la Ligue contre le cancer suivent donc l’avancée des investigations. En l’absence de réponse claire, le consommateur qui souhaite minimiser les risques utilisera un déodorant et non pas un anti-transpirant (indication telle quelle sur l’étiquette). A l’heure actuelle, seuls les sels d’aluminium sont capables d’empêcher la transpiration; les déodorants, eux, masquent les mauvaises odeurs.
Pourquoi le dioxyde de titane est-il classé «vert»?
Le dioxide de titane ne fait pas partie de notre liste d’ingrédients indésirables lorsqu’il n’est pas ingéré.
Il n’est pas toxique en tant que tel. C’est à la taille nanométrique qu’il est inquiétant, une fois ingéré. En effet c’est cette taille infime qui lui confère des propriétés particulières et soulève des questions quant à sa toxicité. Une étude réalisée par l’Inra (Institut national de recherche agronomique) en 2016 laissait craindre une cancérogénicité du dioxyde de titane «nano» par ingestion, craintes que les industriels n’ont pas réussi à apaiser puisqu’ils n’ont toujours pas fourni les preuves de l’innocuité de cet additif.
Or le dioxyde de titane est aussi utilisé dans les produits cosmétiques, comme filtre anti-UV dans les crèmes solaires, colorant dans le maquillage, les dentifrices ou encore les baumes et rouges à lèvres. Dans ces derniers cas, une petite quantité est susceptible d’être ingérée. L’exposition du consommateur est donc semblable, en proportions moindres, à celle venant des produits alimentaires. C’est dans ces produits qui sont susceptibles d’être ingérés que nous incitons le consommateur à la prudence.
Pourquoi le Sodium Laureth Sulfate est-il classé «vert»?
Le Sodium Laureth Sulfate ne fait pas partie de notre liste d’ingrédients indésirables car il est nettement moins irritant que le Sodium Lauryl Sulfate.
Pourquoi les Methylparaben et Ethylparaben sont-ils classés «vert»?
Nous n’épinglons pas les parabènes à courte chaîne carbonée que sont Methylparaben et Ethylparaben car ils ont été blanchis par les experts français et européens en charge de leur évaluation.
Nous ne disposons pas de données scientifiques solides pour classer ces substances dans le groupe des perturbateurs endocriniens, contrairement au Butylparaben et au Propylparaben.
Pourquoi les polluants sont-ils classés «vert»?
Nous avons choisi de ne pointer que les ingrédients nocifs pour la santé, ceux qui ont un impact sur l’environnement ne sont pas pris en compte.
Nous n’excluons pas de rajouter des critères environnementaux à l’avenir.
Nous avons préféré, dans un premier temps, concentrer nos efforts sur la santé humaine.
Pourquoi les PEG sont classés «vert»?
La veille scientifique menée par nos experts et portant sur des sources incontestables ne nous permet pas, pour l’heure, de conclure à la toxicité pour la santé du Polyéthylène Glycol et de ses dérivés. C’est surtout leur impact environnemental qui est susceptible de poser problème. Nous n’excluons pas de rajouter des critères environnementaux à l’avenir.
Pourquoi les huiles minérales sont-elles classées «vert»?
Dans la majeure partie des produits cosmétiques, les huiles minérales ne posent a priori pas de problème de santé. Pour les baumes et rouges à lèvres, susceptibles d’être ingérés, leur présence s’avère en revanche problématique. Ces huiles sont en effet susceptibles d’engendrer des composés indésirables: les MOSH et les MOAH. Les premiers, du moins une partie d’entre eux, peuvent s’accumuler dans l’organisme, notamment dans les ganglions lymphatiques et le foie, provoquant des réactions inflammatoires dont on ignore les conséquences exactes. Une étude sur 37 sujets menée en 2014 a montré qu’un quart d’entre eux en hébergeaient plus de 5 g! Quant aux MOAH, ils sont cancérogènes. Dans une prochaine version de l’application, nous projetons d’ajouter une catégorie «substances controversées» dont les huiles minérales pourraient faire partie.
En attendant, pour les éviter, il faut traquer les noms suivants dans les listes d’ingrédients des baumes et rouges à lèvres. A noter qu’ils sont systématiquement absents des produits bio labellisés Ecocert ou Natrue.
- Cera Microcristallina
- Ceresin
- Hydrogenated Microcrystalline Wax
- Hydrogenated Polyisobutene
- Microcrystalline Wax
- Ozokerite
- Paraffin
- Paraffinum Liquidum
- Petrolatum
- Polybutene
- Polyethylene
- Polyisobutene
- Synthetic wax
Produits affichés
Un même produit apparaît plusieurs fois avec des notes différentes
Lorsque l’on scanne le code-barres, l’application propose parfois deux fiches avec des évaluations distinctes. Cela arrive quand un fabricant modifie la composition d’un produit sans en changer la référence. Pour savoir quelle évaluation correspond à l’article que vous tenez dans la main, vous êtes contraint d’examiner sa composition pour trouver sa correspondance dans l’application. Heureusement, cette étape ne s’impose que dans ce cas de figure précis. Le reste du temps, le résultat est immédiat et ne nécessite aucune investigation.
Pourquoi les produits ne sont-ils pas classés par ordre alphabétique?
Les produits s’affichent par ordre de popularité. Cependant, vous pouvez les classer par ordre alphabétique à l’aide des filtres.
Comment les choix sont-ils priorisés?
Les alternatives sans risque pour la santé sont souvent peu nombreuses en regard des produits signalés comme préoccupants. Il est difficile d’en trouver vraiment sans substances indésirables. Quand plusieurs choix s’offrent à vous, ils sont listés par ordre de popularité (en fonction de ce qui est scanné) ou alphabétiquement, mais en aucun cas sous l’influence des marques.
Pourquoi le code-barres d’un emballage multipack n’est-il pas dans la base de données?
Les produits vendus en lot promotionnel ont un code-barres différent de l’article à l’unité. Rien ne vous empêche de scanner ce dernier, et s’il vous convient de profiter d’une réduction de prix sur le volume.