22.5.2024, Laurence Julliard
L'Assemblée générale de la FRC a accueilli Jonas Tarabori comme nouveau représentant à la tête de la FRC Fribourg. Il succède à Aurelia Passaseo. Portrait.
Il est arrivé à la FRC avec l’intention d’endosser d’autres tâches. Mais il a choisi une autre voie, celle de porter l’étendard de la FRC Fribourg et de créer un nouvel élan dans le tissu du bénévolat régional. Il succède à la présidente sortante, avec de nombreuses idées et une belle énergie pour porter haut les couleurs de la FRC dans ce coin de pays.
Jonas Tarabori, qui êtes-vous?
Né d’un père vaudois aux origines tessinoises et d’une mère bernoise issue d’une famille agricole de l’Emmental, j’ai longtemps été un Suisse expatrié. Puis, je me suis installé en 2011 en terres fribourgeoises pour entamer des études en droit. De Saint-Gall à Genève, j’ai, ces dernières années, parcouru le pays avant de retrouver Fribourg, ma ville adoptive de cœur. Mon engagement quotidien au sein de la Police fédérale contre la criminalité économique est enraciné dans ma détermination à promouvoir la justice et l’égalité. Étant naturellement curieux, j’apprécie le contact, notamment pour explorer les idées et expériences de chacune et chacun. Je place le dialogue et le partage au centre de mes démarches.
Quel consommateur êtes-vous?
Je reconnais volontiers que je ne suis pas parfait, mais je me suis résolument engagé à améliorer mes habitudes. J’ai appris au fur et à mesure de mes expériences à mieux m’informer avant d’acheter, à favoriser la qualité plutôt que la quantité et à miser autant que possible sur des produits locaux afin de soutenir les producteurs locaux. Mon oncle, agriculteur dans l’Emmental, m’a dès le plus jeune âge sensibilisé aux efforts entrepris par nos paysans pour nous fournir des produits de qualité.
Comment avez-vous débuté à la FRC?
En recherche de nouveaux horizons professionnels, j’ai répondu à une annonce de la FRC qui cherchait un juriste. Les enjeux liés aux plateformes en ligne me sont tout particulièrement connus dans le contexte des fraudes et de la cybercriminalité. Mais j’étais déjà sensible aux autres causes de l’association, puisqu’elle était pour moi le moyen de m’informer sur certains produits ou de trouver des réponses à certains cours de droit.
Comment percevez-vous votre engagement à la FRC?
Je vois dans cette nouvelle fonction une opportunité de soutenir une équipe dynamique dans les différents projets menés dans la région, d’échanger des idées et des positions avec les acteurs locaux et de comprendre les besoins et les attentes des Fribourgeois. Ce dialogue doit permettre de mettre en avant les meilleurs outils et moyens pour défendre nos droits de consommateurs et de sensibiliser à certaines thématiques, nombreuses dans le contexte actuel. Je vois dans cet engagement personnel l’opportunité de privilégier l’action plutôt que les paroles. Ce sera assurément aussi une belle source d’apprentissage.
Quel(s) défi(s) vous attendent?
Le défi principal reste toujours humain. D’une part, une association comme la nôtre dépend du bénévolat pour mener à bien ses projets et diffuser ses messages. Il me semble essentiel de créer un environnement encourageant et dynamique pour nos présents et futurs bénévoles. D’autre part, nous devons faciliter l’échange avec la population afin de mieux comprendre ses attentes et préoccupations, en nous appuyant sur une communication respectueuse de la diversité et de l’inclusion. Face à des prix en constante augmentation, des nouvelles manières de consommer, des impacts plus concrets de la mondialisation et autres tendances, nous devons être en mesure de rapidement identifier les risques que ces éléments représentent pour les consommateurs. Les défis sont donc multiples, mais ils sont aussi le moteur de mon engagement et celui de l’équipe qui m’entoure. Je me réjouis de soutenir la communauté régionale pour mieux les relever.