21.3.2022
Le Comité de la FRC Genève présentera sa nouvelle coprésidence à ses membres le 5 avril prochain. Portrait croisé.
C’est un tandem qui partage une vision commune, la promotion d’une consommation responsable et durable. Elles sont toutes deux bénévoles à la FRC. La première depuis de nombreuses années, ayant passé de l’antenne vaudoise à la genevoise, mais toujours fidèle à l’association de son cœur. La seconde a rejoint le Comité directeur de la FRC puis l’antenne genevoise en 2020. Rencontre avec Corrèze Lecygne et Fanny Randanne, profondément engagées dans la cause du bénévolat et dans le tissu économique, associatif et politique genevois.
Corrèze Lecygne, qui êtes-vous?
Une aventurière dans l’âme. Je dévore la vie à pleines dents et j’aime faire avancer les choses! Titulaire d’un bachelor en sciences sociales et sport et d’un master en management public , je travaille aux Hôpitaux Universitaires de Genève depuis huit ans et mène de nombreux projets interdisciplinaires tels que le déploiement du dossier électronique du patient (DEP). Grande sportive, je m’engage aussi volontiers dans des clubs et dans l’organisation de tournoi intersports.
Quelle consommatrice êtes-vous?
Je suis une consommatrice avertie, qui vérifie la composition des aliments, remet en question les dates de péremption – j’ai fait le test concluant d’un yoghourt périmé depuis neuf mois! – et qui aime en parler! Je favorise la production locale, de saison et j’essaie d’éviter au maximum les déchets. Enfin, je suis également très attentive à mes droits en tant que citoyenne: assurances, loyer, télécoms, etc.
Comment avez-vous débuté à la FRC?
J’ai débuté comme bénévole grâce à Stéphanie Allesina, coprésidente de la FRC Vaud, en 2012! En 2015, j’ai vécu une arnaque aux télécoms que j’ai dénoncée. La rédaction en avait fait un article pour la rubrique Cela vous est arrivé. La mésaventure m’a encore plus sensibilisée au fait que chacun de nous a des droits et des possibilités de se défendre. J’ai également participé au projet Réparer plutôt que jeter, en visitant des commerces lausannois. La même année, je suis devenue représentante de la FRC Vaud auprès des instances cantonales de santé (Commission sanitaire vaudoise). C’est donc tout naturellement que j’ai intégré le comité genevois en 2018, lorsque j’ai déménagé. Là, j’ai également pris la vice-présidence de l’association Ma-terre en tant que représentante de la FRC Genève.
Comment percevez-vous votre engagement à la FRC?
C’est un engagement stimulant car l’association est très active et obtient beaucoup de résultats. En tant que bénévole, on se sent utile et valorisé. Après toutes ces années, endosser une fonction comme celle que l’on m’a proposée me semblait une évidence. Je veux mettre à profit mes connaissances du réseau romand pour des actions ciblées et aider à une prise de conscience de la société.
Quel(s) défi(s) vous attendent?
La FRC fonctionne grâce à des experts et de très nombreux bénévoles. Le grand défi est de soutenir et motiver ces personnes qui s’engagent au quotidien pour les droits des consommateurs. Un défi constant sera de toucher les consommateurs dans leur diversité socio-économique, culturelle, etc. Je souhaite donc œuvrer pour que nos messages soient adaptés et partagés auprès du plus grand nombre.
Fanny Randanne, qui êtes-vous? Juriste de formation, titulaire d’un double master en droit et relations internationales, je suis gestionnaire de projets industriels suisses et européens à l’Office de promotion des industries et des technologies (OPI) à Genève. Je suis également secrétaire générale d’un groupement d’entreprises industrielles de Suisse romande depuis 2018. En parallèle, je me suis engagée pendant plus de cinq ans au sein du mouvement politique Opération Libero dont j’ai été la cofondatrice et coprésidente en Suisse romande jusqu’en 2020. J’ai ensuite rejoint la FRC pour m’impliquer sur les questions de production et de consommation responsable.
Quelle consommatrice êtes-vous?
Minimaliste! Less is more, sauf pour les livres. La dimension éthique a parallèlement et progressivement pris une place importante dans mes choix de consommation suite aux divers scandales sanitaires, sociaux et environnementaux. Quand je peux, je privilégie le bio, le local et la seconde main. Des applications qui décryptent les étiquettes des produites alimentaires et cosmétiques m’ont aussi beaucoup aidé dans mes choix.
Comment avez-vous débuté à la FRC?
J’ai eu la chance de rejoindre l’équipe du Comité directeur en 2020, puis celle de l’antenne cantonale genevoise. C’est une équipe de bénévoles dynamique et soudée. S’investir sur le terrain à leurs côtés était une évidence notamment au sein des Repair Cafés, des projets Ge-Répare et Ge-Réutilise. Je voulais aussi pouvoir contribuer à la transition au sein du Plan climat cantonal.
Comment percevez-vous votre engagement à la FRC?
Un engagement semblable à celui que j’ai au niveau professionnel. Je suis au service des celles et ceux qui s’engagent pour une production et une consommation responsable. J’estime qu’il est de notre responsabilité de réduire d’au moins 40% nos émissions carbones d’ici 2030 pour respecter les engagements pris suite à l’Accord de Paris. 2030, c’est demain. Nous devons agir maintenant et cela passe notamment par la consommation.
Quel(s) défi(s) vous attendent?
Il s’agit de continuer à mettre en place des outils pour accélérer la transition vers une économie responsable et durable tout en rendant la consommation engagée attractive. C’est un défi collectif auquel nos formidables bénévoles contribuent, nous faisons en sorte de les soutenir du mieux que l’on peut.
Rendez-vous est donc pris le 5 avril au Café de la Presse (Bd Saint Georges 62-64), de 19h30 à 21h pour l’assemblée cantonale de la FRC Genève. Places limitées, inscription obligatoire (jusqu’au 3 avril). Rens. par e-mail.
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Elliot Romano a décidé de mettre un terme à son mandat en raison de nouveaux projets professionnels. Ce n’est pas sans une certaine émotion qu’il passe le flambeau à la nouvelle équipe. Qu’il soit ici vivement remercié pour son parcours au sein de la FRC Genève, son engagement sans faille pour la région. – Le comité