3.5.2022, Lionel Cretegny
Favorables à l’environnement, économiques à long terme, les modèles ne se ressemblent pas. Et les performances varient d’une marque à l’autre.
En Suisse, près de 3800 tonnes de piles sont vendues chaque année. La majorité restent les alcalines à usage unique. Les rechargeables ne sont plus un marché de niche: en effet, toutes les marques en proposent. Comme ces dernières batteries représentent un investissement certain au départ, il importe de connaître leur longévité et de savoir si elles contribuent à limiter leur impact sur l’environnement.
L’Unité de développement durable de l’État de Vaud a déjà partiellement répondu sur ce point-là. La comparaison de leur écobilan est sans appel. L’énergie pour la fabrication d’une alcaline vaut 50 fois l’énergie qu’elle contient. Le ratio n’est que de 3 à 5 pour une rechargeable.
Les piles rechargeables, toutes au nickel-métal hydrure (Ni-MH), et leur chargeur ont été expédiés en laboratoire pour y subir une série de tests en vue d’analyser leurs qualités. Une batterie doit être capable de supporter la décharge et de tenir son voltage constant le plus longtemps possible. Un bon chargeur recharge la batterie en douceur, sans l’échauffer plus que de raison ni trop durer.
Si la qualité est au rendez-vous, la pile rechargeable est le moins pire compromis vis-à-vis de l’environnement.
Les résultats montrent que les capacités indiquées sur l’emballage correspondent bien à celles qui ont été mesurées. Cependant, lorsque les piles sont soumises à une intensité de décharge plus forte, comme un jouet motorisé ou une souris d’ordinateur par exemple, leur capacité baisse relativement rapidement.
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