Hausse des prix et pénurie

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Le point en 5 questions

Actions de la FRC

Économiser des sous

Coûts de la santé

Mises en garde

Dernière mise à jour: 11.12.2023

Actions et revendications

1. Limiter l’impact de la hausse du prix de l’énergie et des carburants sur les ménages

  • Inciter la Comco à réaliser une enquête sur la formation des prix de l’énergie, en particulier le gaz et les carburants. Une motion en ce sens déposée par Sophie Michaud Gigon et (Secrétaire générale de la FRC et conseillère nationale) reprise par la Commission de l’Economie et des redevances et acceptée par le Conseil national lors de la Session d’hiver 2022 a finalement été refusée par les États en juin 2023.
  • Pousser les prix des carburants à la baisse grâce à la mise en place d’une application en ligne permettant de comparer les prix à la pompe et de faire jouer la concurrence, à l’image de ce qui se fait en Autriche. Une motion de la CER-N avait également été acceptée par le Conseil national avant d’être rejetée par les États. Ces deux interventions visant à plus de transparence aurait pourtant poussé les prix à la baisse sans intervenir sur le marché.
  • Instaurer un chèque-énergie pour lutter contre la précarité énergétique à l’instar de ceux offerts en France ou en Allemagne aux contribuables les plus modestes.
  • Réduire drastiquement le coût des transports au niveau local et national en mettant en place un abonnement à un prix préférentiel: les rabais sur les transports publics sont une solution efficace pour contrer le prix élevé des carburants, tout comme des aides financières ciblées pour les personnes qui habitent dans des zones mal desservies.
  • Compléter la campagne de sensibilisation aux économies d’énergie de la Confédération par des mesures concrètes:
    • Extinction de l’éclairage public nocturne dans les communes entre minuit et 5h (potentiel d’économie de 184 millions de kWh).
    • Obligation de l’extinction de la lumière des enseignes et de l’éclairage nocturne des entreprises fermées de nuit.
    • Réduction du chauffage et diminution de la température de l’eau chaude sanitaire dans les bâtiments publics.
  • Ne pas autoriser le retour des gros consommateurs d’électricité du marché libre dans l’approvisionnement de base, sans quoi les prix augmenteraient encore plus pour les clients captifs à l’avenir, ce qui ne ferait que repousser le problème pour tous.
  • Introduire une mesure de « trêve hivernale », à l’instar de ce qui se pratique en France, afin d’empêcher toute coupure d’électricité ou de gaz en hiver pour les clients qui ne seraient plus en mesure de payer leurs factures d’énergie.
  • Introduire des mesures de soutien ciblées pour les ménages précarisés et les entreprises en situation critique en raison de l’envolée des prix de l’électricité et financer ces mesures grâce au plafonnement des bénéfices excédentaires réalisés par les entreprises vendant leur courant sur le marché à des prix exceptionnellement élevés.
  • Investir massivement dans la transition énergétique à moyen terme, afin de limiter autant que possible la dépendance aux énergies fossiles et aux importations.
  • Ne pas introduire de rabais généralisés sur les prix des carburants: la FRC estime que pour soutenir les personnes ou entreprises les plus touchées, de simples rabais sur les prix à la pompe, l’augmentation de déductions fiscales ou la réduction de taxes sur les combustibles ne seraient pas souhaitables. Ce principe d’arrosoir est en effet inefficace: il ne cible pas les personnes les plus touchées et encourage la consommation de carburants et combustibles fossiles à un moment où il faut les économiser en raison des risques de pénurie et du contexte climatique.

 

2. Plus de transparence dans la formation des prix

La hausse des prix à la production est aujourd’hui largement répercutée par les distributeurs sur les consommateurs. Alors que les salaires stagnent, on peut s’interroger sur la responsabilité des distributeurs quant à la baisse du pouvoir d’achat qui impacte plus fortement les ménages les moins aisés. C’est pourquoi la FRC enquête sur les marges et réclame plus de transparence sur la formation des prix. Les consommateurs qui financent l’entièreté du système sont en droit de savoir quels sont les acteurs qui exercent un pouvoir sur le marché et peuvent donc obtenir des prix anormalement élevés et des bénéfices abusifs. En outre, tous les acteurs de la chaîne de création de valeur, de la production alimentaire à la vente, doivent recevoir une part équitable du gâteau.

Suivi de l’état de l’îlot de cherté en Suisse : dépôt d’un postulat au Parlement.

 

3. Vigilance dans le domaine de l’alimentation

 

4. Éviter l’addition des coûts de la santé

  • Autorisation des importations parallèles pour les médicaments afin de les acheter au prix pratiqué dans les pays de l’UE.
  • Instauration d’un prix de référence pour les médicaments génériques.
  • Remboursement des médicaments achetés dans les zones frontalières (fin du principe de territorialité).

 

5. La FRC est attentive aux éventuelles arnaques

  • En période de hausse de prix et d’incertitude quant à la situation énergétique, les escroqueries ne sont pas exclues: la FRC suit cette situation de près pour informer au mieux et agir le cas échéant.
  • Les consommateurs sont invités à dénoncer les cas qui leur semblent suspects.

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Interpellation des grands distributeurs

 
Nous demandons aux distributeurs

  • cesser le marketing agressif sur les fraises, mais également sur d’autres denrées hors saison, que ce soit en rayon ou dans les différentes publications destinées à vos clients (catalogues, magazines, journaux, newsletter, etc.) ;
  • renoncer à disposer les fraises espagnoles aux endroits stratégiques de vos points de vente, à savoir en face de l’entrée, sur des ilots dédiés, ou en tête de gondoles ;
  • ne pas recourir à des mises en scène pour vendre la fraise hors saison (à savoir jusqu’en avril), en l’associant par exemple à de la crème et des tartelettes. Une demande valable aussi pour d’autres denrées, comme les asperges du Pérou associées à de la mayonnaise, viande séchée ou autre ;
  • indiquer clairement, de manière bien visible et transparente le pays de provenance ainsi que les noms des producteurs de fraises importées, que ce soit sur les affichettes qui accompagnent ces fruits en rayon, dans les publicités ou sur le dessus des barquettes ;
  • ne plus utiliser de formulations qui peuvent induire en erreur le consommateur sur la saison de la fraise en Suisse. Une demande valable pour la mise en rayon, ainsi que toute publication ;
  • être en mesure de prouver toute allégation de durabilité concernant l’assortiment.

Les dates de la tournée romande #Ramènetafraise

29.05.21Marché de Boudry (NE)
01.06.21Marché de Neuchâtel (NE)
02.06.21Marché de La Chaux-de-Fonds (NE)
04.06.21Marché de Fleurier (NE)
05.06.21Gare de Lausanne (VD)
12.06.21Gare de Genève (GE)
08.06.21Place fédérale (BE)
12.06.21Marché de Delémont (JU)
15.06.21Gare de Delémont (JU)
19.06.21Marché de Fribourg (FR)
27.09.21Festi’Terroir Genève (GE)
28.08.21Festi’Terroir Genève (GE)
28.08.21Objectif Terre Lausanne (VD)
29.08.21Festi’Terroir Genève (GE)
29.08.21Objectif Terre Lausanne (VD)
09.09.21Semaine du goût Sion (VS)
25.09.21Concours suisse des produits du terroir Courtemelon (JU)
26.09.21Concours suisse des produits du terroir Courtemelon (JU)
05.10.21Les Jardins du Flon, à Lausanne (VD)
16.10.21Epicerie fine Côté Potager, à Vevey (VD)